Les besoins des jeunes, notamment les jeunes avec une expérience vécue de l’itinérance, ne sont pas les mêmes que ceux des adultes. Par conséquent, les interventions et les soutiens mis à leur disposition doivent refléter cette réalité.
Prenez un instant pour imaginer la pression ressentie par un jeune qui, pour la première fois, n’a nulle part où aller : « Comment vais-je payer le loyer? » « Par où commencer? » « Qui peut m’aider à m’orienter? » En même temps, il doit jongler avec l’école, un emploi à temps partiel, la connexion avec ses amis et les tribulations de la vie d’adolescent. Il s’agit d’une situation impossible. Mais beaucoup de jeunes au Canada et à l’étranger y sont confrontés.
Pour répondre à l’itinérance chez les jeunes, il faut une coordination entre les systèmes et les fournisseurs de services locaux. Il faut d’abord reconnaître que le logement ne suffit pas à lui seul pour mettre fin à l’itinérance. Les jeunes ont besoin d’un sentiment d’appartenance à une communauté, d’accès à des conseils culturels et spirituels, d’aides au loyer, d’aides à l’emploi et d’un soutien clinique continu. Lorsque ces services vont de pair avec un logement sûr, approprié et abordable, voilà une approche susceptible de prévenir et de mettre fin à l’itinérance chez les jeunes.
Le modèle de programme Logement d’abord pour les jeunes, en tant qu’adaptation axée sur les jeunes de l’intervention réussie Logement d’abord, est un exemple prometteur et efficace de cet engagement.
La version 2021 de VOICI Logement d’abord a été divisée en deux parties :
Comme avec les anciennes versions du guide, il s’agit d’un document vivant qu’on continuera d’améliorer à la lumière de nouvelles recherches et de connaissances pratiques.