Report

The Uneven Racialized Impacts of Financialization

The term “financialization” has significant utility in describing the finance-led housing accumulation that has transformed housing ecosystems in urban rental markets in Canada and beyond. Missing from the discourse, however, is a deeper understanding of the anti-Black nature of financialized landlords’ everyday business and management practices in Canada. The objective of this report is to provide research and evidence to better understand how financialization operates, its impacts on persons who are members of disadvantaged groups, and potential policy and regulatory solutions, particularly at the federal level. In the first section, the report discusses the evolution of financialization in a global context and its impact on racialized people and households who are economically disenfranchised. It then provides a general overview of the rise of financialized landlords, their investment and management practices, and anti-Black impacts, with a particular focus on the role of pension funds. Finally, it presents a case study of the former city of York in Toronto to illuminate the sociospatial impact of financialized landlords on Black renters, before concluding with some recommendations to re-establish housing as a social good.


 

Les impacts inégaux de la financiarisation sur les personnes racisées

Le terme « financiarisation » est très utile pour décrire l’accumulation de logements, avec la finance en tête de file, qui a transformé les écosystèmes du logement dans les marchés locatifs urbains au Canada et ailleurs. Cependant, le discours ne permet pas de mieux comprendre la nature anti-Noirs des pratiques commerciales et de gestion quotidiennes des propriétaires financiarisés au Canada. L’objectif du présent rapport est de fournir des recherches et des preuves pour mieux comprendre le fonctionnement de la financiarisation, ses impacts sur les personnes appartenant à des groupes défavorisés et les solutions politiques et réglementaires potentielles, en particulier au niveau fédéral. Dans la première section, le rapport traite de l’évolution de la financiarisation sur le plan mondial et ses impacts sur les personnes racisées et les ménages économiquement marginalisés. Il fournit ensuite un aperçu de la montée en puissance des propriétaires financiarisés, leurs pratiques d’investissement et de gestion et leurs impacts anti-Noirs, en mettant l’accent sur le rôle des fonds de pension. Enfin, il présente une étude de cas de l’ancienne ville de York à Toronto pour mettre en lumière les impacts sociospatiaux des propriétaires financiarisés sur les locataires Noirs avant de, en guise de conclusion, offrir plusieurs recommandations qui visent à rétablir le logement comme un bien social.